On m'appelle Pomdepin, j'ai 14 ans.
Mes motivations ? Simplement le fait de savoir et de faire savoir.
Ce que je veux faire dans l'académie ? Le ménage ! Evidemment que non, je laisse Hermangard s'en charger. Je pourrais enseigner la géographie (une fois le continent cartographié, ça va de soi), la botanique ou encore la zoologie.
(voir "Promenades" dans la partie discussion RP)
Leurs bottes martelaient le sol, ils devaient être entre trois et cinq, j'étais à bout de souffle. Quand on n'a pas les moyens de payer son ardoise, disons qu'on s'arrange. L'arrangement de ce soir là avait justement prit des proportions non envisagées. Le patron n'a pas aimé que je me défile lorsqu'il m'apporta l'addition. Il avait appelé la garde et je me suis donc retrouvé en bien fâcheuse posture. Etant fraîchement arrivé, je ne connaissais pas encore les rues. Je m’engouffrai donc à l'aveugle dans les ruelles étroites en priant pour ne pas tomber dans une impasse.
C'est d'ailleurs ce qui arriva. Coincé entre trois murs. Seule une petite porte se présentait à moi. Elle était ouvert, j'y suis entré en trombe. Un homme étaient assis derrière une table. Un vieillard.
Stupéfait, il ne dit d’abords rien. Nous restâmes dans le silence le plus absolu durant cinq bonne minutes. Seuls les rugissements des gardes me cherchant était audible. Toujours sans un mot, je tirai une chaise et m'assis. Ses premiers mots furent une question. Il ne me demanda pas ce que je faisais ici. Il le savait. Il me demanda simplement si j'aimais l'aventure. Je lui répondis que la vie était une aventure. Une aventure à mener, jusqu'au bout, jusqu'aux portes de la mort, qu'il faut vivre sa vie jusqu'à son dernier souffle. Il sourit, me tendit la main. Je la pris. Il avait les mains sèches, des mains ayant vécu. Nous discutâmes longuement à propos de son passé d'explorateur. Il philosopha également très longuement . Il m'apprit que le vent portait les émotions, que l'eau des rivières portaient les émotions, que la terre contenait les émotions. Que la vie était émotion.
Notre discussion s'acheva à l'aube. J'en ressortis changé, mais ma vie n'en fut pas influencée. J'en suis toujours à voler pour subsister mais qui sait, peut-être partirais-je un jour pour transmettre la pensée et l'émotion ?